Mirages sur l'au delà (eau de là)
Mirages sur l’au-delà ... [l’eau de là]…
L’oiseau bleu volant dessus la mer
Ou rien d’étonnant qu’il soit sorti d’un conte
S’il n’eut survolé ce vaste pays d’enfer
Ou la haine et la guerre sont seules actions qui montent...
L’oiseau bleu dessus l’océan vert
A pu déceler effroyable carnage
Les poissons se frayant en avant, au travers
De mille détritus voguant comme naufrages.
L’oiseau bleu volant en plein air
Ne pu se déplacer sans risquer l’asphyxie
De fumées provenant de mille tours de fer
Au risque moindre encore de mourir d’anoxie.
L’oiseau bleu volant au-dessus de la terre
A pu contempler d’immondes détritus
Ou mobiles ou mouvants, sans pouvoir de frontières
Pouvoir déterminer, tant sans dessous dessus.
L’oiseau bleu survolant une ville nouvelle
ne pu rien voir en bas au risque du brouillard
De se casser encore tant utile est son aile
Émanant de fumées venant de trous bien noirs...
L’oiseau bleu promenant en campagne
Nous a raconté que tout était changé
N’existe plus cheval, celui qui l’accompagne
Tirant derrière lui par l’impossible harnais.
L’oiseau bleu rasant les eaux d’un lac
Qui rendraient malheureux un nommé Lamartine
Car dans son flot joyeux de sac ou de ressac
Ne promènent qu’ordures qui n’ont rien de marines.
L’oiseau bleu s’abreuvant d’une eau d’une rivière
Eu pour presque peu pu mourir empoisonné
Même ce produit de base qui nous est nécessaire
Est un des plus touché par notre indignité.
L’oiseau bleu volant dessus la mer
Ou rien d’étonnant qu’il soit sorti d’un conte
S’il n’eut survolé ce vaste pays d’enfer
Ou la haine et la guerre sont seules actions qui montent...
Ecologiquement votre, Roland Gaspard 06.10.1977 20 heures
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